Octobre

Mardi 6 octobre
Une bonne résolution pour mes vingt-neuf ans bien sonnés ? De passage à Lutèce avant de rejoindre la capitale des Gaules, je dois faire le point.
Depuis que mon choix s’est arrêté sur une vie quotidienne avec ma Sandre, je sens une sérénité retrouvée. Même si l’épanouissement n’est pas total, une envie profonde de construire avec elle s’affirme les jours passant. L’avenir semble pourtant moins rose que jamais : dans sept mois, adieu aux revenus stables d’interne de médecine, plongeon sans arrière financier dans le monde professionnel.
Moi, à moins de décrocher l’agrégation (je tente de la préparer par le CNED, mais je pars largement défavorisé en latin, espagnol et ancien français), je n’aurais pas encore de sources assurées. Mes activités s’éclatent entre l’association Histoire locale, mes conférences et séminaires dispensés à l’institut Galien, les quelques dossiers juridiques éventuels pour le château, la préparation de l’agrégation de lettres modernes et la poursuite de ma thèse. Ouf ouf ! Eparpillement un peu prononcé tout de même, mais bon...
Pour Histoire locale, parution de son quatrième ouvrage intitulé Le pays et le vin beaujolais par Léon Foillard et Tony David paru pour la première fois en 1929. Je rencontre jeudi prochain Nadjette M., journaliste et animatrice d’une émission sur TLM. Peut-être une focalisation sur mon dernier titre lors de la sortie du beaujolais nouveau. A suivre.

Dimanche 18 octobre
Fini de corriger les quarante-huit copies des Pharmacies en culture générale pour l’institut Galien. Le niveau n’est pas brillant : 8/20 de moyenne et une fourchette de 3 à 14,5. Peut-être suis-je trop sévère. L’objectif étant de les préparer au concours, il vaut mieux se montrer plus tatillon que pas assez.
Pour la promo du Pays et vin beaujolais : je dois faire une émission en direct sur TLM (Télé Lyon métropole) avec la charmante Nadjette M.
Achèvement de mon plan détaillé de thèse, remanié et approfondi. J’espère qu’il satisfera Marc D.
Nous allons nous promener cette après midi avec ma Sandre dans les beautés automnales des alentours lyonnais, voire du Beaujolais. Une vie partagée toujours aussi harmonieuse qui conforte mon choix.
Les lycéens s’amusent à la grève, et les casseurs en herbe de la banlieue parisienne en profitent. Curieuse façon pour le ministère de l’Intérieur d’appréhender et de maîtriser des menaces claironnées par tous les médias. Si Chevènement semble n’avoir subi aucune séquelle de son coma, son ministère présente d’évidentes faiblesses réactives.

Mardi 20 octobre
Et rebelote chez les petites frappes de la casse. Nouvelle manif des citoyens en herbe, nouveau moyen pour certains de se dispenser de cours, et le sempiternel scénario éculé du rebelle de pacotille contre le flic matraqueur. Je me lasse de cette civilisation attardée.
Je retourne aux délires mallarméens et à son taedium vitae.

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